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Des élèves exigent la reprise des cours à Kinshasa

Depuis plusieurs jours, les élèves des écoles publiques et conventionnées catholiques manifestent à Kinshasa pour exiger la reprise des cours. Ce matin, arpentant les rues de Kinshasa, ils sont arrivés jusqu'au Palais du peuple, siège du Parlement Congolais.
"Nous voulons étudier", scandent-ils, en uniforme bleu et blanc.
"Nous voulons étudier", scandent-ils, en uniforme bleu et blanc.
Ils ont été reçus par le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, qui leur a rassuré que les cours vont bientôt réprendre.
"Vos enseignants sont payés. Ils exigent juste l'amélioration de leur salaire. Nous ne devons pas sacrifier la gratuité de l'enseignement. Votre présence ici nous interpelle. Votre place n'est pas dans la rue. Votre place est à l'école ou la maison. Que les enseignants qui veulent réclamer l'amélioration de leurs salaires le fassent sans vous", affirme Jean-Marc Kabund.
En effet, près de 3 semaines après la rentrée scolaire, ces élèves n'étudient toujours pas. En grève, leurs enseignants exigent l'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles, estimant que leurs revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement.
Appel à la reprise des cours
"Je vous demande de convoquer les enseignants pour qu'ils reprennent les cours, parce que le gouvernement est disposé à dialoguer avec les syndicalistes. Reprenez le chemin de l'école", exhorte Abbé Romain Nyanga Mwamba, coordonnateur urbain des écoles conventionnées catholiques.
Face aux chefs d'établissements réunis ce matin à Kinshasa, il estime que "quand la commission paritaire se tient, on ne peut pas observer un arrêt de travail. Du point de vue légal, il n'y a aucune raison pour que nos enseignants sèchent les cours. Attendez la fin des pourparlers. Ne sacrifions pas nos enfants".
Grève illégale
"Le 4 octobre, un jour après la rentrée, le Syndicat national des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT), après réunion de son Assemblée générale, a lancé un appel à la grève, exigeant notamment la prise en charge de Nouvelles unités (NU) 2 jours après, il a saisi le gouvernement, qui a répondu le 11 octobre, lui signifiant que cette grève était illégale parce que n'ayant pas respecté la procédure. Au même moment, le gouvernement l'a invité à un dialogue social".
Abbé Romain Nyanga Mwamba rassure que"'il y a eu lancement de la Commission paritaire pour revenir aux négociations pour que les revendications des enseignants soient prises en compte".
Pour l'instant, "il n'y a pas un cahier des charges du SYNECAT qui a été présenté au gouvernement. Le gouvernement ne traite pas avec des syndicats de manière particulière. C'est un seul cahier des charges présenté par l'intersyndicale qui devient un document de référence".
Appel à la reprise des cours
"Je vous demande de convoquer les enseignants pour qu'ils reprennent les cours, parce que le gouvernement est disposé à dialoguer avec les syndicalistes. Reprenez le chemin de l'école", exhorte Abbé Romain Nyanga Mwamba, coordonnateur urbain des écoles conventionnées catholiques.
Face aux chefs d'établissements réunis ce matin à Kinshasa, il estime que "quand la commission paritaire se tient, on ne peut pas observer un arrêt de travail. Du point de vue légal, il n'y a aucune raison pour que nos enseignants sèchent les cours. Attendez la fin des pourparlers. Ne sacrifions pas nos enfants".
Grève illégale
"Le 4 octobre, un jour après la rentrée, le Syndicat national des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT), après réunion de son Assemblée générale, a lancé un appel à la grève, exigeant notamment la prise en charge de Nouvelles unités (NU) 2 jours après, il a saisi le gouvernement, qui a répondu le 11 octobre, lui signifiant que cette grève était illégale parce que n'ayant pas respecté la procédure. Au même moment, le gouvernement l'a invité à un dialogue social".
Abbé Romain Nyanga Mwamba rassure que"'il y a eu lancement de la Commission paritaire pour revenir aux négociations pour que les revendications des enseignants soient prises en compte".
Pour l'instant, "il n'y a pas un cahier des charges du SYNECAT qui a été présenté au gouvernement. Le gouvernement ne traite pas avec des syndicats de manière particulière. C'est un seul cahier des charges présenté par l'intersyndicale qui devient un document de référence".
Auteur

Barick Bwematelwa
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