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Le ministre de l'EPST appelle à la reprise des cours

Le ministre de l'EPST appelle à la reprise des cours

"Aux élèves, ne sortez plus dans la rue. Aux parents, tirez les oreilles de vos enfants, n'acceptez pas qu'ils soient manipulés par les acteurs que vous ne maîtrisez pas. Aux acteurs politiques, trouvez un autre terrain. Aux enseignants, ne séchez plus les cours, rentrez à l'école et occupez-vous des enfants", exhorte le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba (Photo).

Face à la presse mercredi soir, alors qu'il y avait manifestation des élèves au Palais du peuple dans la matinée exigeant la reprise des cours non effective depuis la rentrée scolaire le 4 octobre, Tony Mwaba estime que "la grève décrétée par le SYNECAT (Syndicat national des enseignants des écoles catholiques) n'était pas légale et n'a respecté aucune procédure".

Le ministre de l'EPST relève même que "le SYNECAT l'a reconnu et l'a levée. Je suis professeur et il m'arrive d'aller aussi en grève. C'est un droit. Mais, il n'y a aucun syndicat des enseignants en grève en RDC à  ce jour".

Parlant de la désactivation des enseignants grévistes à Kinshasa, il révèle qu"'à l'EPST, on paie le poste pas l'enseignant. Si l'enseignant reste à la maison, on le désactive. On le remplace par un autre enseignant Nouvelle unité (NU)".

Il rassure que "ce n'est pas un défi contre les enseignants, qui sont nos partenaires".

Gratuité effective

"La gratuité ne tangue pas, elle a été rendue effective. Nous nous attaquons aux effets induits (surpeuplement des salles des classes et autres). Nous avons la mission de protéger la gratuité", insiste Tony Mwaba.

Présent à cet échange avec la presse, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe rappelle même que "toutes les difficultés qu'il y a dans le secteur (de l'EPST) aujourd'hui ne commencent pas avec la gratuité", bien que la tendance est de tout rejeter ce qui ne marche pas sur la gratuité.

Aucune démission en vue

Tony Mwaba exclut toute possibilité de démissionner.

"Je ne fais pas carrière à la tête du ministère, c'est un mandat et il prendra fin. J'ai réalisé en 5 mois ce que personne n'a fait avant moi à autant de mois, mais ils n'ont pas démissionné", tranche-t-il.

"Nous avons trouvé l'EPST au 22ème niveau du sous sol, nous nous battons pour le ramener sur la surface".

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